Les informations relatives au fils du président Biden n’ont pas été bloquées. Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, a expliqué qu’il s’agissait de la restriction temporaire de sa diffusion. C’était la propre décision de Facebook.

Les médias russes ont diffusé la désinformation selon laquelle Facebook aurait bloqué l’accès aux données compromettantes sur le fils de Joe Biden dans le cadre de la campagne présidentielle américaine de 2020 sur instruction du Federal Bureau of Investigation, à savoir, une publication du journal américain New York Post. Ce dernier a prétendu avoir accès au contenu de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Les allégations de trafic d’influence par le fils de Joe Biden, vice-président des Etats-Unis de l’époque, pour obtenir des contrats lucratifs en Ukraine.

Selon EurAsia Daily, M. Zuckerberg aurait fait cette «confession» lors d’une interview. «Le milliardaire Zuckerberg a participé au podcast populaire de Joe Rogan, au cours duquel il a raconté qu’il avait reçu la visite des responsables du FBI à la veille de l’élection présidentielle de 2020 et ils ont jugé bon de ne pas propager de la «désinformation» sur Hunter Biden, ainsi que des détails spécifiques extraits de l’ordinateur portable dans les réseaux sociaux qu’il gouvernait» – lit-on dans EurAsia Daily.

Capture d’écran – eadaily.com

Mark Zuckerberg a effectivement abordé l’histoire sensationnelle du fils de Joe Biden avec le célèbre animateur de radio Joe Rogan. Mais il n’a pas dit qu’il avait reçu des instructions du FBI relatives à la diffusion d’informations sur le fils du vice-président. « Il faut préciser le contexte général, nous avons reçu la visite du FBI, ils sont venus voir certaines personnes de notre équipe et ils nous ont dit : « Hey, nous voulons vous laisser savoir que vous devez être en état d’alerte instantanée. Nous pensons qu’il y a eu beaucoup de propagande russe lors des élections de 2016, et nous supposons qu’il y aura une « fuite » semblable ».

Il a répondu par la négative lorsque l’animateur a tenté de savoir si le FBI avait averti l’équipe de Facebook précisément sur l’histoire de Biden et a expliqué que l’entreprise avait considéré que l’histoire «correspondait à ce modèle».

Selon le célèbre fondateur et dirigeant du Facebook,  le réseau social n’a pas interdit aux internautes de partager l’article du New York Post. Il s’agissait d’une restriction au niveau de l’algorithme de la fonction d’offrir automatiquement des informations aux autres. Cette restriction a été en vigueur pendant une semaine. Pendant ce temps-là, des experts indépendants ont tenté de vérifier les fichiers.  Autrement dit, l’article relatif aux relations de Hunter Biden avec l’Ukraine pouvait être publié et débattu, mais sa couverture organique était effectivement temporairement minimisée.

L’interview de Mark Zuckenberg est disponible sur YouTube.