Les messages à propos du coronavirus de la part des médias pro-Kremlin sont souvent contradictoires, en particulier pour les personnalités publiques. Les participants de shows politiques russes estiment par exemple souvent que tout le danger autout du COVID-19 est exagéré et ce virus n’est pas si dangereux que ça. En même moment, l’OMS indique que même si dans la plupart des cas, une infection ne veut pas dire maladie grave, en particulier chez les enfants et les jeunes, un cas de contamination sur cinq nécessite une hospitalisation. A la différence de la grippe saisonnière, c’est le COVID-19 qui a influencé la suspension des vols, la crise économique mondiale et a mobilisé une couverture médiatique sans précedent.

Wevsite screenshot rt.com
Website screenshot rt.com

            «Il n’y rien de si grave dans le COVID-19. Il s’agit d’une infection virale, proche de celles qui nous ont tous rendu malades à maintes reprises. Mais, l’accompagnement médiatique provoque de la panique parmi la population, y compris dans les gouvernements nationaux», analyse l’ancien médecin de «Spartak», Mikhail Vartapetov sur le site de RT en russe  «La grippe est une maladie encore plus grave, mais nous avons appris comment le combattre», a-il-ajouté.

Website screenshot who.int 
Website screenshot ft.com 
Website screenshot dw.com

            Précédemment, la vice-Première ministre russe, Tatyana Golikova, à l’antenne de la chaîne de télévision «Rossia 1», a déclaré que la panique autour de la propagation d’une nouvelle infection du coronavirus COVID-19 était empâtée.

            Et pourtant, l’OMS est formel : même si « le COVID-19 est généralement sans danger de mort, en particulier chez l’enfant et le jeune adulte, il peut aussi être grave: 1 malade sur 5 doit être hospitalisé, et certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. Il est donc tout à fait normal de s’inquiéter des conséquences de la flambée de COVID-19 pour soi-même et pour ses proches».

            D’après les médecins, ce sont les personnes âgées et celles qui ont d’autres problèmes de santé (hypertension artérielle, maladies cardiaques ou diabète) qui ont le plus de risques de présenter des symptômes graves. Toute personne qui a de la fièvre, qui tousse et qui a des difficultés à respirer doit consulter un médecin.

            La mortalité attribuable au COVID-19 constitue environ 3,4 % de la mortalité dans le monde, tandis que la grippe saisonnière a causé la mort moins de 1 % des patients atteints de cette maladie. De plus, le nouveau coronavirus suscite des complications bien plus graves que la grippe.

            Selon l’agence France-Presse, plus de 60 000 personnes sont mortes en Europe des suite du COVID-19. Il s’agit de plus que 70% des décès dans le monde relatifs à cette infection, avec un total plus que 85 000 personnes.